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Pas un mot de plus
Les plus assidus de mes lecteurs l’auront certainement remarqué, je n’ai pas parlé de la mort du pape. Ni de celle de Rainier, d’ailleurs. Or, il semblerait que pour ne pas paraître totalement déconnecté de la réalité, il soit actuellement de bon ton de parler de la mort du pape. Ou de Rainier. Ou de leurs intérêts communs dans certaines affaires louches en Amérique du Sud. Bien sûr cette dernière affirmation n’a aucun fondement, mais comme David Pujadas et tous ses homologues me semblent un petit peu en butée sur le sujet, faute de contenu, je leur donne une piste qui leur permettra certainement d’alimenter leur 20h pendant quelques jours. Et tout ça pour pas un rond. Je suis d’une gentillesse débonnaire, non ?
Mais revenons au sujet qui ne nous préoccupe pas. La mort du pape. Vous voulez que je vous dise ? Je m’en fous. Royalement. Même si cet adjectif serait plus approprié pour parler de la mort de Rainier. Dont je me fous papalement. Et vice-versa.
Mon état d’esprit à propos de ces événements peut aisément être illustré par la saynette suivante, que je vous laisse le soin d’imaginer au rade d’un comptoir :
« T’as vu ? le pape est mort !
—... »
Un temps. « Ben...on s’en fout, non ? »
—Ah ouais, t’as raison, on s’en fout... »
Bon, mais alors me direz-vous, tu pourrais parler de la manière dont les médias ont traité cette information, de l’abondance foisonnante de détails morbides (à croire qu’ils ont tous tourné nécrophiles), de la montée en épingle de non-informations amibéenne [1] ; y’a matière là... on peut s’en donner à cœur joie. Bof... ne serait-ce pas rajouter du vide au vide ? D’autant que certains l’ont déjà fait et de fort belle manière.
La mise en berne des drapeaux, alors ? Dans un état laïque et républicain, tu en peux pas ne pas réagir à ça ! Toi, un mec de gauche, enseignant dans une université publique de surcroit, tu dois en dire quelque chose. Quelque chose de fort !
Ouais. C’est une honte. Voilà. C’est dit.
C’est tout ?
Ben ouais, c’est tout. Ecoutez, je suis crevé. j’ai vachement de boulot et j’ai du sommeil en retard. Alors ils meurent tous si ça leur chante, mais s’ils veulent un joli papier dans mon blog ils attendent que je sois plus en forme ! Voilà !
A part ça, vous, ça va ?
[1] amibéen (adj.) : qui a l’insignifiance de l’amibe --- dico perso jMax, à paraître
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> Pas un mot de plus13 avril 2005, par LudovicD | Soudain...
Oui, ça va pas mal. Merci de l’avoir demandé.
PS : Je dois être con, mais quand tu dis "je n’ai pas parlé de la mort du Pape" - tu viens juste de le faire, non ? On fait dans le syllogisme absurde, maintenant ? Bel exemple pour la jeunesse de notre beau pays (fille aînée de l’Eglise, (c) VaticanCity 1903) !
PPS : Fais attention, avec ton dico. J’en fais déjà un, et je pourrais aussi faire un procès pour palgiat !-)
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> Pas un mot de plus13 avril 2005, par LudovicD | Soudain...(Tiens, au lieu de faire un procès pour "palgiat", je devrais plutôt m’offrir un bon dictionnaire.)
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> Pas un mot de plus14 avril 2005, par jMax...ou des doigts qui tapent dans l’ordre ;-) Je te prêterais bien les miens mais tu n’y gagnerais certainement pas grand-chose :-(
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> Pas un mot de plus14 avril 2005, par LudovicD | Soudain
Ca je sais pas.
En fait, un nouveau cerveau me paraît la meilleure option... Snif.
Et, toi ça va ?
(Je dis ça mais on s’en fout :-)
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> Pas un mot de plus14 avril 2005, par jMaxEt oui...
Cet article m’a surtout servi à montrer que je suis un mec parfaitement intégré dans la société, très au fait des événnements qui la secouent, etc, etc...
Faut savoir travailler son image de temps en temps ;-)
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